En quête d’un regard neuf :
Le premier avril,
je repense aux poissons rouges.
Pas très original me direz-vous !
Il reste que leurs yeux globuleux me fascinent.
Depuis l’enfance,
leur présence m’apaise.
Ils accompagnent mes voyages difficiles.
Seule dans ma chambre, les dessiner me redonne l'espoir.
En imaginant la vie à travers leurs yeux, je retrouve le goût de l’éveil.
Ils nous montrent qu’on peut vivre sans mémoire.
Ils nous soufflent que la répétition est belle.
La vie n’est que l’éternel recommencement du même, non ?
Pourtant, dans leurs grands yeux vides, nous découvrons que chaque journée est une nouvelle aventure.
Pour cela, il suffit d’y apposer un regard neuf.
Et si vous donniez aux choses de nouvelles couleurs ?