Armée d’un pyrograveur, je me prépare.

Aujourd’hui était une journée sympathique et culturelle. Ce matin visite du musée national d’art contemporain d’Osaka. Décevant. Il n’a de contemporain que son architecture extérieur que, soit dit en passant j’ai adoré. L’essentielle des collection est européenne plus quelques américains.  Des grands noms mais un côté fond de tiroirs. Très peu d’artistes japonais y sont présentés. A la boutique, ils proposaient un livre sur l’art du japon après la 2nd Guerre Mondiale. Mais il n’y avait aucune image !!!! Comment peut-on faire un livre d’histoire de l’art sans image !!!! Ok ça se fait mais je comprends pas. D’ailleurs tous les livres d’histoires devraient être plein d’images.

Ensuite nous sommes retournées au quartier Minami pour acheter des souvenirs mais surtout pour aller voir le petit musée d’ukiyoe repéré hier soir.

Un déjeuné plateau sushi à l’ombre d’un parasol au bord du canal. Grande classe.

L’après midi nous sommes allées à Nishinomiya voir l’exposition Outotsu Hansen mais aussi confirmer que j’étais bien arrivée et que je serai bien là. L’exposition était tout simplement incroyable. Magnifique. Rarement vue une expo de ce niveau (la dernière fois c’était celle qu’ils ont faite à Paris, d’ailleurs j’avais déjà vu de nombreuses pièces mais c’est toujours un régal et on ne se lasse pas de si beaux travaux. Il y a avait pas mal de noms que je connaissais et dont j’admire le travail.  Puis on m’a un peu présenté l’expo, et le parcours de quelques artistes. Du genre ceux qui font rêver et qui ont exposé dans des lieux où même tes rêves ne te le permette pas.  Et je suis passée du « waouh c’est incroyable je vais rencontrer des gens que j’admire et exposer à leur côtés  » à « mon dieu  !!! mais comment je vais faire j’ai pas le niveau ! je vais faire tâche à côté ! » Alors comme il fallait bien que je m’occuper l’esprit j’ai fait une fixette sur mon pyrograveur. Le fameux pyrograveur que j’ai mis dans la valise, ôter de la valise, remis et re-enlever chaque jour jusqu’au dernier moment où j’ai définitivement décidé que non je ne l’emmenais pas. Je l’ai regretté dès que nous avons embarqué. Et depuis le début du voyage quand j’ai une idée je me dis  » ah le pyrograveur… mais non tu as dit que pointe sèche… mais le pryrograveur… ». Et là dans cette immense exposition de chef d’œuvres où je me sentais ridiculement petite j’ai craqué. Décidément sans mon pyrograveur je ne suis rien. Alors je suis allée en acheter un. Le 1er prix, juste de quoi être armée face aux angoisse de la page blanche. Bon comme c’est pas les mêmes prises que nous faudra que je revienne au Japon pour le rentabiliser où que comme le tout 1er que j’ai eu, je l’use jusqu’à lui cramer les fusibles pour ne pas avoir à le ramener dans ma valise.

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