
14 Oct Ca tourne !
Lundi nous sommes arrivés à Puy en Velay. Le temps ne nous ayant pas permis de dessiner en extérieur, nous avons trouvé refuge au musée Crozatier.
L’exposition temporaire du moment «ça tourne » concerne le film d’animation. J’avoue que s’il n’avait pas fait si mauvais, je ne serais pas allée la voir et ça aurait été bien dommage !
L’exposition avait pour but de nous présenter les coulisses de la réalisation d’un film d’animation. Je suis un peu septique de ce point de vu là. Je pense que cette expo ne permet pas à quelqu’un qui n’y connait rien ne peut pas réaliser la charge de travail que cela représente. Quant au stop motion ou l’image par image, elle ne permet pas d’en visualiser les différentes étapes.
Ce qui m’a plus dans cette expo ce sont les animations choisies.
De véritables pépites !
Le sens du toucher, de Jean Charles Mbotti Malolo.
Une histoire entre un homme et une femme, sourds tous les deux, qui s’aiment en secret. Ils ne parlent pas. Les mots sont remplacés par des gestes. Tout le film semble avoir été chorégraphié. D’ailleurs, ce sont bien de vrais danseurs qui ont joué le film et servis de modèles pour l’équipe d’animation.
Mon papi s’est caché, de Anne Huynh.
L’histoire est celle d’un grand père qui explique à son petit fils qu’il va mourir. L’histoire ne m’a pas beaucoup touchée (surtout qu’avec la COVID19, pas accès aux écouteurs, donc sans le son, on perd beaucoup). Ce qui m’a énormément plus c’est le travail de recherches picturales de la réalisatrice : pastel à l’huile sur des plaques de cire de sa réalisation.

Ferrailles, de Laurent Pouvaret.
Celui-là, c’est celui que Simon a préféré. Pas de dessin mais des vis et des boulons. L’ésthétique n’en dégage pas moins de poésie pour autant.
Et si tu te faisais une toile ?
Dans le musée, une salle de visionnage a été aménagée. J’ai beaucoup minuscules mésaventures et copain de poche. Hélas je n’ai pas pris le nom des réalisateurs.
Minuscules mésaventures.
Le personnage principal voit sa soirée gâchée par l’arrivée impromptue d’amis, dont un qu’il n’aime pas. Ce dernier oubli son portefeuille. Pour se passer les nerfs le personnage principal découpe les papiers en petits bouts mais voilà que le mal aimé revient. Il demande s’il n’aurait pas oublié son portefeuille. Non. Puis la conversation s’engage. Finalement quand on commence à le connaître il est agréable. Le personnage principal propose de le revoir. Le mal aimé accepte puis va h=jeter quelque chose à la poubelle. Poubelle dans laquelle il découvre son portefeuille mis en miettes.
Copain de poche.
Un tout petit personnage vit dans une boîte à chaussures mais voilà qu’un jour quelqu’un shoote dedans alors qu’il jouait de la musique. De même, ces grosses chaussures écrasent un chat et le jouet d’un enfant. Après deux ou trois fois, le personnage principal prévoit le coup : il met une peau de banane devant sa maison. Le plan fonctionne et le propriétaire des grosses chaussures tombe. Il s’avère que c’était un aveugle. Le petit personnage l’aide à retrouver ses affaires et l’aveugles l’invite dans sa poche. La musique du copain de poche devient un moyen d’orientation et le vieil aveugle n’écrase plus rien sur son chemin.
Puy en Velay, le 14 octobre 2020
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