Chacun son rond.

C’est comme si chaque fois que je sortais de mon atelier le monde cessait de tourner rond. Ou du moins tourne-t-il en rond mais dans un autre rond que le mien. Et parfois nos deux sphères se rencontrent, se heurtent, entrent en collision. Alors le monde de met à parler. Mais de quoi me parle-t-il donc ? Je lui réponds, mais m’écoute-t-il seulement ? ça me fatigue.

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