Cher Bourdelle, tous les cours que j’ai séchés…

C’est simple quand j’étais aux Beaux-Arts j’ai grosso modo séché les cours de dessins, de photo et d’histoire de l’art. Et quand je dis grosso modo je veux plutôt dire que j’ai séché la totalité des cours de dessin et de photo. L’histoire de l’art, ça dépendait ce que j’avais à faire. Et maintenant je cours les musées et les conférences d’histoire de l’art, je souhaiterais apprendre correctement la photo et surtout apprendre à dessiner.

J’ai étudié la question jeudi. J’ai listé 6 cours qui m’intéresseraient. Peut-être même te l’ai-je déjà écris. Mais ça va prendre du temps car je n’ai pas les moyens de tous les suivre à la fois. Anatomie et morphologie, modèle vivant, portrait, perspective (celui là me saoule d’avance mais pisque j’y suis autant y aller à fond), dessin naturaliste et dessin botanique… Je ne sais pas trop encore où mettre ça dans mon planning. Ah la la , le planning idéal ou la quête du saint Graal. Alors bien sûr en plusieurs années… En 6 ans … Mais ça fait si lointain!!! Je serai trop vieille dans 6 ans pour faire tout ce que j’ai à faire !

Donc presque 10 ans après je peux le dire : ne sécher pas vos cours. ils auront toujours un intérêt un jour ou l’autre.

Ce week end, je suis allée au musée Antoine Bourdelle. J’ai vraiment été impressionnée de la force qui se dégage de ses sculptures. J’ai aussi remarqué la façon dont il utilise certains de ses outils pour rendre le modelé de la chair… A réadapter en gravure. Par contre je me suis franchement sentie minable face à son travail. Pour l’installation pleine mer je réalise de petites sculptures en plâtre qui semblent bien insignifiantes et bien pâles par rapport à la puissance de son travail. Okay, mon idée était justement de travailler sur la fragilité et l’insignifiance mais ce n’est pas une raison pour que mon travail soit insignifiant. Mais comment représenter l’insignifiance et la fragilité avec quelque chose qui en impose grave ?

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