Comment j’ai découvert la gravure ?

Ma découverte de la gravure s’est effectuée en deux étapes.

  • En premier une découverte d’ordre pratique et théorique.
  • Puis une découverte d’ordre sentimentale. Parlons plutôt de révélation.

La découverte pratique de la gravure.

découverte pratique de la gravure              en première année de gravure.

En fac, on choisit ses cours. Un peu selon les affinités, beaucoup selon les horaires.  Un peu par curiosité et par hasard aussi.

J’ai choisi estampe japonaise.

Drôle d’intitulé pour un cours où nous n’avons abordé ni la gravure sur bois, ni le Japon. Uniquement la gravure sur métal. C’est dans ce cours que j’ai découvert ce qu’était l’image imprimée.

Si j’aimais le contact avec les différents matériaux, je ne voyais vraiment pas l’intérêt d’imprimer. La matrice de cuivre était bien plus belle que tous ces papiers que nous tâchions d’encre.




La découverte sentimentale.

  mes premières expérimentation gravées.

Nouvelle année, nouveau choix de cours. J’ai hésité à poursuivre la gravure. Ca m’intriguait, m’attirait.

Finalement j’ai trouvé que la technique était trop onéreuse. Des kilos d’encre à étaler pour la retirer aussitôt. Sans parler de la tarlatane que l’on jette comme du papier toilette.

J’ai choisi pratique plastique bidimensionnelle et graphique.

Surprise ! C’était en fait un cours de gravure. Mais le titre est bien moins mensonger que celui du cours précédent, la gravure étant effectivement une pratique plastique bidimensionnelle et graphique.


Nouveau cours, mais nouveau prof aussi.

Dans un coin de la salle, il y avait une planche noire avec ce qui ressemblait à un graffiti comme sur les portes des WC publiques, sauf que c’était une Vierge. Je l’avais déjà repéré lors du cours « estampe japonaise ». J’étais attirée.

Je suis allée voir la prof :

_  Qu’est-ce que c’est ?

_ Une gravure sur bois.

_ Comment fait-on ?

_ On creuse un motif dans du bois à l’aide de ciseaux à bois. 

Je suis allée au magasin de bricolage, j’ai acheté un panneau d’aggloméré et les ciseaux que m’a montré le vendeur. Je suis rentrée et j’ai gravé « Nous sommes tous braconniers ».

Ma découverte de la gravure s’est partagée entre Martine Lafon et Agathe Eristov. Chacune leur tour elles me donnaient l’astuce qui me permettait de faire un pas de plus dans cette formidable technique.

Quel bonheur le jour où l’une d’elle m’a parlé des encres à l’eau et de la cuillère !!! Moi qui imprimais avec un pinceau, mes mains et un vieux pot d’encre taille douce que j’avais laissé sécher…

Depuis ce jour, je n’ai cessé d’apprendre, de découvrir et de tout faire pour m’améliorer.

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