Dans le labyrinthe de mon organisation.

Lundi dernier j’avais commencé à écrire un article sur une question qui me taraude de plus en plus :

Serais-je capable de réaliser un 10×10 par jour ?

En plein milieu de la rédaction de cet article, je découvre que mon Tom a bel et bien lancé son blog d’histoire. Par conséquent, je dois en faire autant. Sinon les conseils que je lui donne, perdraient toute crédibilité. J’arrête donc la rédaction de mon article et je l’enregistre en me disant « cool, j’ai déjà mon post de mardi prochain ». A la place je rédige l’article renouveau du blog.

Nous sommes mardi prochain. Pas moyen de remettre la main sur l’article initialement prévu.

  • J’ai ouvert tous les dossiers de mon ordi concernant le blog, la com, la stratégie… Et tous les sous dossiers.
  • Je ne me souviens pas du titre.
  • J’ai fait une recherche par date qui n’a rien donné.
  • Une recherche par mot clef qui m’a donné mal à la tête, rien qu’à la voir.

L’autre question que je me pose :

Est-ce que je suis fatiguée par ce que je travaille trop ? Ou pas assez ?

Dès le début du confinement, je me suis dit qu’il fallait que je m’habitue au rythme de ma nouvelle vie. Celle où j’aurais le temps de faire tout ce que je veux. Adepte du lentement mais sûrement, j’ai avancé chaque jour mon réveil, en fonction du soleil. Je me lève maintenant à 5h45. Rythme que je n’avais pas eu depuis ma période estudiantine. Et pourtant malgré cela, non seulement que la liste ne diminue pas mais en plus qu’elle prend du retard (un 10×10 de retard).

Ensemble des gravures du mois dernier, en attente d’être imprimées.

Voilà qui nous ramène à la première question « Suis-je capable de réalisé un 10 x10 par jour ? ».
Théoriquement, oui. Dans la pratique ça dépend essentiellement du choix de la technique. Et ça me prendrait la journée entière. Associé à tout le reste, ça fait de grosses groooosssses journées. Mais je le faisais avant (les grosses groooosssses journées, pas le 10×10 quotidien) . La question serait  donc « à partir de quand est-on trop vieux pour tenir le rythme endiablé de … ce à quoi ‘aspire ? ». Malheureusement, je ne pense pas que ce soit une question d’âge. Sinon l’excuse serait trop facile.

Vous vous dites probablement que le problème ne vient pas de moi mais de la liste ? Quelle déception de ne toujours pas maîtriser l’art de la liste  après de si longues années d’entrainement.

Vous vous demandez aussi

« Mais pourquoi donc un 10×10 par jour ?! »

La réponse est simple : ça me fait plaisir.

  • J’en ai envie.
  • Et puis il y a un petit côté défit, graveur fou qui m’amuse.
  • J’ai aussi envie de renouer avec la technique.

Quand j’ai commencé à exposer au labo, j’avais beaucoup de difficultés à me détacher de la technique au profit de la création. Il y a eu un petit déclic lors de la préparation de l’expo  j’ai toutes mes nuits  et de cette fameuse « une nuit à Montfermeil ».
Ensuite le rythme s’est accéléré et je me suis éloignée de la technique. Petit à petit sans vraiment m’en apercevoir, par manque de temps. Mais ça me manque. Ça fait depuis au moins mon séjour au Japon que je veux renouer avec elle. A moins que ce séjour ne soit la conséquence de ce manque.

Et quoi de mieux que de pratiquer intensément et quotidiennement pour renouer avec une technique et en découvrir plus sur elle ? J’ai déjà constaté, avec mon rythme actuel, que je regagnais en aisance. Mais surtout que je découvrais spontanément de nouveaux gestes et me posais des questions de plus en plus pointues sur le sujet.

Questionnement très intéressant, puisque j’envisage d’écrire des livres de gravure…

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