Elsa Ohana

Elsa Ohana.

J’ai découvert le travail d’Elsa Ohana via Instagram. J’ai tout d’abord été touchée par la fragilité qui se dégage de ses estampes : des visages qui tels des apparitions semblent émergés du papier avant de disparaître pour toujours. Mais ils ne disparaissent pas. Je continuais de faire défiler les images de mon insta et ma mémoire en gardait le souvenir comme des fantômes…

La deuxième chose qui m’a plu chez Elsa, c’est elle. La gentillesse, l’enthousiasme et la spontanéité avec laquelle elle répond aux messages et partage ce qu’elle fait. Alors quand j’ai su qu’elle exposait je ne pouvais décemment pas rater ça ! Parole de graveur fou !

L’exposition.

La salle d’exposition est au fond du hall d’accueil, juste à côté du coin café. L’espace est grand et lumineux. L’installation, sobre, respire.

Je suis vraiment ravie de ne pas avoir raté l’expo (à défaut d’avoir manqué l’artiste, mais ce n’est que partie remise). En effet, c’est encore plus beau en vrai ! J’ai pu admirer la texture subtile des visages mentionnés plus haut : « corps en exil ». Ils semblent nous observer à travers un voile, mi cachés mi dévoilés. Un travail très émouvant.

Une autre série que je ne connaissais pas encore était aussi exposée. Des bustes de femmes avec des fragments de nature. Sont-elles hybrides ou cachés ? En tout cas elles ne font qu’un avec cette nature.

  • Elsa Ohana
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Une graveuse non conventionnelle.

J’apprécie son emploi de différentes techniques au service de son message. Elsa Ohana ne s’enferme pas dans l’une d’elles. Elle pratique la photogravure aussi bien que la pointe sèche et n’a pas peur d’y mélanger monotype, empreintes, carborundum… Sa technique est un voyage à travers l’estampe et le résultat nous invite à voyager à travers son œuvre.

Montfermeil, le 30 septembre 2020.

Merci à Elsa Ohana pour son accord à publier ses oeuvres.

En savoir plus sur l’expo et sur l’artiste.

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