
25 Juil Jour 10. Des idées.
10h30. De pire en pire.
Toujours pas travaillé sur Valadon. J’en ai donc un de retard. Pas du tout la tête à ça.
Hier soir j’ai réactivé mon compte LinkedIn. Je m’interrogeais à ce sujet depuis que j’ai vu que Mathilde Guéguan travaillait dessus et que Céline Jorandon nous le conseillait. Le témoignage d’une galeriste a fini de me décider. Elle accorde plus de confiance aux artistes qui sont aussi sur LinkedIn car, selon elle, c’est un signe qu’ils assument leur côté artiste professionnel.
J’ai ressayé l’impression du lino. Au brouillon cette fois-ci. Et seulement un tirage car j’ai eu une illumination. Enfin j’espère que c’est la bonne lumière qui s’est allumée : Je ne l’ai pas assez poncé. En plus c’est vrai que sur le coup je me suis dit : « je pensais pas que ce serait si rapide à poncer ». Donc au planning aujourd’hui, poncer pour imprimer ce soir ( car demain matin on doit partir très tôt).
Mais voilà. J’ai oublié le lino à la maison. Il est resté dans le sac avec tout le matos nécessaire pour le cours que je suis censé donner tout à l’heure. C’est tellement désespérant d’être aussi étourdie que je ne sais pas quoi dire d’autre que PPPPFFFFFFFFFFFFFFFFF.
12h44. Des idées.
Ce matin, de nombreuses idées pour améliorer le projet. Enfin surtout le leporello. Que je ne ferai finalement peut-être pas ? Mais ce sont des idées qui prennent encore plus de temps, donc pas forcément de bonnes idées. Je pensais que ce serait chouette de rajouter un peu de texte en typo. Accompagner d’un témoignage toutes ces rencontres.
Je suis déçue que les bulles n’aient pas fonctionné.
Bernadette faisait remarquer que si la frise n’est pas achevée, ce ne sera pas une vraie finitude. Peut-être aurais-je dû découper et imprimer les portraits au fur et à mesure et présenter un leporello ??? Tout simplement.
Le 6 août il y a un concours sur Charroux. Je vais présenter l’escalier. La bande végétale me perturbe toujours autant. Mais je sais pourquoi. Elle n’ai pas adaptée à la compo s’il n’y a que l’escalier, mais équilibre l’ensemble quand il y a ciel, porte et escalier. Donc il faut la couper pour en faire un élément puzzle, mais pas la supprimer définitivement. Le problème de la découpe se pose. Comment ne pas avoir de ligne de démarcation parfaitement droite en étant en taille blanche et en souhaitant conserver un format rectangulaire ? C’est un faut problème. La solution apparaitra probablement lorsque j’aurai la gouge dans les mains.
J’ai fait le portrait de Jean-Louis ancien reporter et rencontré Jean-Jacques de Brux. La fenêtre avec Simon avance bien.
Seconde d’optimisme, sans la bande végétale je peux finir. C’était le temps d’une seconde. Depuis j’ai levé les yeux sur le guide. Il manque les sou- bassement, les portes et fenêtres fermées, l’écurie, et l’arbre (que je n’ai toujours pas dessiné).
17h00. Une belle histoire.
Un homme est arrivé vers 15h. Tout timide. Il a commencé à explorer des idées depuis quelques mois. Depuis il cherche à rencontrer des artistes pour découvrir et échanger. Très enthousiastes , nous commençons à échanger. Il raconte sa rencontre avec le travail d’un sculpteur qui l’a laissé septique et qui finalement l’a amené à créer. Il parlait de l’automne dernier alors nous n’avons pas tout de suite réalisé, mais effectivement, décembre est en automne et ce sculpteur incroyable n’est autre que Simon. Quelle émotion pour tous les deux de se retrouver ainsi !
Pour l’un de revoir celui grâce à qui tout a commencé, pour l’autre de découvrir ce que son travail peut engendrer. Des bonhommes de bois cubique et identique mais dans une décomposition du mouvement parfaite.
Cet homme était menuisier- charpentier dans le Jura et Simon a toujours eu un faible pour les menuisiers. D’autant plus que celui-ci a fait des recherches sur les anciennes techniques de couvertures. De mon côté, ce qui m’intéresse c’est la petite histoire. Pourquoi ici ? Comment du Jura se retrouver à Ruffec ? Et la petite histoire est longue. Longue et touchante. Longue car elle commence à sa naissance, 10 ans après la mort de son frère dont il porte le prénom inversé (D. J est devenu J.D). On ne réalise pas si on ne l’a pas vécu mais systématiquement les administrations le confondaient avec ce frère qu’il n’a jamais connu… Il a décidé de changer d’identité ( pour ne garder que la moitié de son prénom composé). S’en est suivi des recherches généalogiques au cours desquelles il découvre que tous ses ancêtres ont changé de nom. Parfois deux fois. Parfois même après leur mort.
18h. Conclusion.
J’ai calculé. Je calcule toujours. J‘estime à environ 30heures le temps nécessaire pour finir de graver tout ce que j’ai déjà dessiné. C’est à dire sans les nouveaux portraits et sans l’arbre. Je vais probablement ne faire qu’une mini fenêtre pour la tamponner. Et idem pour les sous-bassement. 30h en 4 jours (parce-qu’après il va falloir découper les portraits) c’est possible si j’arrête de manger et de jouer aux cartes.
J’ai aussi eu une idée pour graver des cartes de noël en direct avec le portrait des gens.
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