
22 Juin La maison atelier, l’atelier jardin.

Une légende dit que les poissons rouges grossissent en fonction de la taille de leur aquarium. Ce n’est pas mon domaine de me prononcer dessus, mais si c’est le cas, cela me fait un (autre) point commun avec eux. (Le premier pouvant être ma mémoire :s).
Plus j’ai d’espace, plus je l’occupe. Et cela pour deux raisons :
- J’aime voir clair et trouver rapidement ce que je cherche, sans me faire attaquer par une pile d’objets tassés dans un placard. D’ailleurs l’atelier est essentiellement composé d’étagères.
- Je n’aime pas ne pas utiliser ce dont je dispose. Un premier exemple est celui de mon salon. Quand j’ai emménagé dans mon actuelle maison je suis passée d’un studio à chambre + salon + bureau-bibliothèque + atelier. Je ne suis pas du genre minimaliste. Et pendant plusieurs années le salon fut meublé de meubles vides. Il ne reste plus qu’un meuble à moitié vide.
Le circuit créatif.
Donc j’aime m’étaler et rentabiliser tout ce dont je dispose. Comme vous l’avez compris lors des précédents articles, l’atelier et moi, ça n’a pas toujours été une grande histoire d’amour. Aussi avec le temps un véritable circuit créatif c’est mis en place. Cela a commencé par la cuisine. Je trouvais idiot d’allumer la lumière pour travailler alors qu’il faisait si beau dehors. La cuisine est une des pièces les plus lumineuses (avec les WC) et offre une splendide lumière peu importe l’heure de la journée. De plus, à l’époque nous avions envie de tabouret de bar. Je dispose donc d’une grande table à une hauteur qui me convient pleinement pour travailler. Un bel espace (contrairement aux WC qui sont rikiki).
Donc j’allais à l’atelier chercher le matos, je m’installais dans la cuisine et, quand je passais à un projet totalement différent, je redescendais à l’atelier changer de matériel. Avec le temps, le circuit s’est agrandi.
A chaque pièce sa fonction.
On trouve des carnets de croquis ou de quoi dessiner dans toutes les pièces de la maison mais chacune a finit par avoir un rôle bien défini. La cuisine occupe toujours une place centrale. Que ce soit de par sa géolocalisation, ma gourmandise ou son aménagement.

Le bureau-bibliothèque :
Pièce où je collecte tous les documents écrits et iconographiques qui pourraient me servir, m’inspirer. Là où l’angoisse de la page blanche vit ses dernières minutes.

La chambre :
Lieu où je potasse tranquillement la collecte du bureau. C’est là que je lis les livres d’histoire de l’art. Trop encombrants pour les transports en communs, ils nécessitent aussi du calme pour que je puisse en profiter pleinement.

La cuisine :
Naissance des premiers croquis. C’est là qu’avec mon compagnon nous échangeons autour de nos idées respectives. Nous créons chacun dans des pièces différentes mais nous nous retrouvons chaque jour à 11 h et 16 h, pour parler de l’avancement de nos projets.

Atelier :
C’est là que je fais tout ce qui est salissant ou demande plein de petits matériels. C’est aussi le lieu des grandes décisions. En fonction du matériel dont je dispose que je vais arrêter mon choix.
Avec Simon nous récupérons et recyclons beaucoup. Nous ne sommes pas (encore !) riches et célèbres donc notre approche est économique. J’estime que mon stock de récup’ me permet de graver 2 ans sans acheter d’autre chose que de l’encre. Estimation que je n’ai pu vérifier pour cause de tentation.
- La salle à papier : les papiers à ma disposition déterminent le format final.
- L’atelier : choix et préparation de la matrice.
Le salon ou la cuisine :
J’y effectue la majorité du travail. Essentiellement à la cuisine. Mais si le format est trop grand je m’installe par terre dans le salon. Il arrive que je repasse par le bureau pour préparer des typons ou imprimer des motifs à reporter.

La cuisine :
Toujours un lino qui traine. Peu importe le projet du moment, un coup de gouge pendant la cuisson du repas ou en prenant le goûter, j’adore. Ça demande néanmoins une certaine concentration pour ne pas se retrouver avec des copeaux de lino sur sa tartine de Nutella.

Le salon :
le soir devant la télé ou lors d’un coup de mou, petit lino, broderie… La créa cocooning, bien installée dans le fauteuil.
Retour à l’atelier.

L’impression. Moment fatidique. Que j’attends avec impatience autant que je redoute. Effectivement, j’ai toujours hâte d’imprimer, mais allez savoir pourquoi, dès que j’entre dans l’atelier je trouve toujours autre chose à faire.

Le jardin :
Extension de l’atelier. J’essaie d’en profiter chaque fois que le temps le permet.

Retour à la chambre :
La nuit porte conseil. Dormir est important et dans la famille, on a du sang de marmotte dans les veines. Rechargé les batteries avant de décider de tout jeter à la poubelle pour tout recommencer (ce que je faisais très souvent à une époque. Épuisant !)
L’atelier jardin
Initialement, mettre des plantes dans l’atelier faisait partie d’un stratagème pour que j’y aille plus souvent. J’ai découvert que même en les oubliant, elles allaient bien mieux que n’importe quelles autres plantes de la maison. Si j’ai une « jardinerie » pour préparer les semis, c’est dans l’atelier et uniquement dans l’atelier, que je fais pousser les plantes en attendant de les mettre au jardin. L’éclairage y est juste parfait et la température ne descends pas sous 10°C lors des hivers les plus frileux.
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