Le grand livre du bricolage.

Lorsque j’ai décidé de devenir artiste, subitement tous les adultes qui me connaissaient depuis l’enfance, se souvenait que j’avais toujours eu un don, des prédisposition pour ça. La preuve, j’ai toujours énormément dessiné !

FAUX !

Bien sûr que je dessinais énormément mais pas plus que n’importe quel enfant. Peut-être que les enfants de ma génération dessinaient et faisaient plus d‘activités manuelles que ceux de maintenant car nous n’avions pas d’ordianteur. Bien que je sois issue d’une famille plutôt aisée et dont plusieurs membres travaillaient dans l’informatique, il a fallut attendre pas loin de mes 10 ans pour que ma mère me donne son viel ordinateur portable.

  • Avant je tapais mes romans à la machine à écrire.
  • Je ne me souviens pas avoir eu de jouets imitant les ordinateurs avant le primaire.
  • Nous avions eu une Super Nitendo, mais c’était initialement pour mon père qui était champion à Tétris (j’adorais laissé s’empiler bêtement les pièces jusqu’en haut puis me jeter sur lui pour qu’il sauve la partie et me montre la fusée du gagnant)
  • J’ai eu ma première game boy personnelle à l’âge de 10 ans.

En écrivant ces lignes, j’ai vraiment l’impression que je viens d’entrer dans la « catégorie des ancêtres« .
Bien entendu, l’idée qu’à mon époque nous faisions des travaux manuels parce que nous n’avions pas d’ordinateurs, n’est qu’une pure hypothèse car pour écrire cela je me base uniquement sur les activités que j’ai vu être pratiquées par mes ami(e)s. A savoir plus ou moins les mêmes que moi. Je ne me suis jamais intéressée à ce qui se passait plus loin.

Lorsque je m’ennuyais on me proposait de lire ou de dessiner. J’ai eu tous les jeux d’activités manuelles pour enfants. Du grand livre du bricolage (que j’ai toujours) à dessinons la mode.

  • Un métier à tisser à l’effigie de Minie
  • Un nécessaire pour apprendre à tricoter
  • Un autre faire mes propres poupées. D’ailleurs a tante m’avait montré cette technique incroyable permettant de fabriquer des princesses dans des kleenex
  • un livre pour fabriquer des peluches. Bien que j’ai toujours pensé que ce livre aurait dû s’adresser aux parents pour qu’ils nous fassent nos peluches.
  • Pâte à sel, papier maché
  • A la télé nous regardions les émissions de loisirs créatifs et essayions de les refaire après.
  • En vacances chez ma cousine, j’ai appris à faire des bas relief sur carrelage.
  • En colo, on fasiat des peintures de sable (que Maman a toujours).
  • Un livre pour fabrique des objets en papier
  • En classe de maternelle, nous avions, pour la fête des mères, réalisé un dessous de plat avec une technique dont je ne me souviens pas et … un pyrograveur !!!!! (un de mes outils de gravure préféré.)

La liste pourrait probablement s’allonger sur de nombreuses pages.
Pour en revenir au grand livre du bricolage, je l’ai découvert chez des amis de mes parents. Ils avaient deux enfants plus jeunes que moi et chaque fois que je venais, je les voyais faire d’eux même des objets très jolis en s’aidant d’un papier transparent que je ne connaissais pas encore mais grâce auquel il reproduisaient des dessins aussi beaux que l’original.

Alors non, je n’ai pas montré plus de dispositions pour l’art que n’importe quel enfant. Je faisais plein d’activités manuelles parce que nous en faisions partout. La télé comme l’école les encourageait. En grandissant, je me suis éloignée de ça. J’ai beau cherché, le seul souvenirs artistique qu’il me reste du collège est celui d’une prof pas élégante qui nous a, un jour, demandé de dessiner une tablette de chocolat .

En revanche, il y a du y avoir quelque chose avec les livres de travaux manuels que ma famille m’achetait. J’ai conservé la majorité d’entre eux.

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