
27 Juin Le terrain de jeu
Ce soir j’ai eu envie de partager avec vous quelques mots sur la nouvelle de Ray Bradbury, le terrain de jeu.
Ray Bradbury.
Ray Bradbury est l’auteur de Fahrenheit 451. Je me permets de le préciser car autant j’avais entendu des centaines de fois le titre du livre, autant le nom de l’auteur m’étais passé totalement au-dessus de la tête. J’avoue que je l’avais encore oublié depuis.
J’ai fini par lire Fahrenheit 451, car depuis le temps que j’en entendais parler dans tous les films, non seulement que ma curiosité était à son maximum mais en plus que je me disais que ça manquerait vraiment à ma vie de ne pas l’avoir lu.
Fahrenheit 451.
Finalement j’ai été très déçue. En fait j’ai adoré le début :
- les pompiers qui au lieu d’éteindre l’incendie foutent le feu au bibliothèque clandestines,
- cette femme qui se sacrifie parce que sans ses livres il ne lui reste plus rien,
- cette jeune fille mystérieuse qui se contente de vivre et aime la vie,
- le livre maudit qui lui tombe dans les mains et le tente.
C’est bien écrit, ça se lit facilement mais au fur et à mesure que le livre avançait j’ai décroché. Pourtant là que je le résume, je me dis que quand même, c’était pas mal. Un sacré suspense de retourner travailler chez les pompiers alors qu’on cache soit même ces objets si dangereux … Je crois que, ce qui m’a déçue c’est la fin. L’absence de fin ? Ou plutôt une fin que je ne considère pas comme une fin. Tout est à recommencer. A moins que ce ne soit qu’un début.
Le terrain de jeu.
En revanche cette nouvelle ci, le terrain de jeu, j’ai adoré. Ce n’est pas dans mon top 10 des livres inratables à lire dans une vie mais, je trouve qu’il fait écho à ce que je vous racontais dernièrement. Je vous disais qu’après réflexion être enfant toute sa vie, devait être bien ennuyeux.
Cette nouvelle, loin de présenter l’enfance comme un monde ennuyeux, le présente comme un monde cruel. D’ailleurs j’ai l’impression que l’enfance est toujours représentée soit comme merveilleuse, soit comme cruelle. Jamais comme ennuyeuse. Pourtant je ne pense pas avoir été la seule à m’ennuyer certains jours. J’ai même entendu dire qu’il était bon que les enfants s’ennuient parfois.
L’histoire est celle d’un père qui, lorsqu’il rentre du travail, passe devant un terrain de jeu. A chaque fois il se dit que c’est vraiment un endroit horrible, violent. Où règne la loi du plus fort et aucune civilité. Et puis, il y a cet étrange garçon, un peu plus âgé que les autres et dont le visage lui rappelle quelqu’un. Bref, jamais son fils n’ira dans un tel endroit. D’ailleurs il l’interdit. Trop dangereux.
Mais la tante qui s’occupe de l’enfant décide qu’il est temps que le petit apprenne la vie et brave l’interdit. Evidemment, comme le père l’avait prédit, le terrain de jeu n’est pas une partie de plaisir. Je ne me souviens plus des détails. Il me semble qu’en rentrant un soir, l’enfant qui lui rappelait quelqu’un l’appel. Si le visage lui est familier, c’est parce qu’il s’agit non pas d’un enfant, mais d’un père qu’il a connu…
Il conclut un marché pour protéger son fils.
Ce qui m’a marqué :
- Le terrain de jeu présenté comme un personnage très inquiétant
- Le père qui prend la place de son fils et va donc vivre une seconde fois l’épreuve de l’enfance.
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