15 Jan les bois de Gauguin, la lumière de Rubens et François 1er.
Le lien entre les 3 ? Aucun ? Si bien sûr. 3 expos que j’ai vues ce week end et que j’ai adorées.
La dernière expo de Gauguin, je devais être au lycée. Je n’avais déjà pas trop accroché à sa peinture mais j’avais aimé ses sculptures. Et puis quand même ça dégage une force brute et sensible à la fois qui m’attire. J’ai été captivé par ses bois et j’ai eu la joie de découvrir ses gravures. Je les ai adorées. J’ai trouvé sa technique de mise en couleur très astucieuse. Une technique monotype simple et efficace que je n’avais jamais penser à employer comme cela. Une plaque transparente par dessus le dessin gravé permet d’apposer la couleur là où on le souhaite. Il n’y a plus qu’à imprimer ce premier passage pour ensuite y superposé la matrice mère.
Dans ses peinture c’est son jaune, surtout celui de la cueillette qui m’a marqué. Il a la luminosité de l’or des icône et la chaleur du soleil.
J’ai visité l’expo en nocturne alors quand je suis sortie la librairie était déjà fermée.
Ce matin, Rubens et les portraits princiers. N’ayant pour l’essentiel vu Rubens que sur des repro de mauvaises qualités je n’avais jusqu’à présent jamais prêté l’intention qu’il mérite, même devant les originaux. Cette expo fut pour moi l’occasion de vraiment prendre conscience de son talent unique. Ses peintures sont lumineuses, au sens que la lumière semble venir des personnages eux mêmes comme s’ils était la source éclairant le reste du tableau. Ça m’a tellement marquée que je suis repartie avec une pile de bouquins sur lui.
Par curiosité je suis passée devant le Louvre avec l’idée de voir François 1er et les pays bas, s’il n’y avait pas de monde. Et heureusement pour moi il n’y avait pas du tout de queue ! J’adore la peinture de Nord. Je n’arrive pas exactement à définir pourquoi mais tout me plait. Le dessin, la compo, et les couleurs. Rien à voir avec le gnangnan de la peinture florentine ou vénitienne… (Rome ça va). J’ai découvert de nombreux peintres, vus des vitraux à couper le souffle. Je me suis émerveillée devant des grisailles et ai réfléchi à comment améliorer mes gravures devant une série de petits portraits à la modernité détonante.
Malheureusement avec la pile de livres du matin j’ai dû résister à la tentation du catalogue de l’expo, véritable pavé que je n’aurais probablement pas lu avant plusieurs décennies (si je me base sur la quantité de bouquins passionnants qui sont devant mes yeux lorsque j’écris ces lignes), au profit de l’album et de quelque cartes postales…
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