Moi, artiste animalier ?

 

Décidément les expositions sont vraiment des lieux de prise de conscience. Le public nous éclaire et nous percevons notre travail sous un angle différent.

Beaucoup de lieux aiment avoir ce qu’ils nomment une certaine « cohérence ». Pas contrariante je fourni des séries que je compose exprès pour eux, parfois sur le principe de la liste de Prévert.

Et dans ma liste il y a des éléphants, un gorille et les 3 petits singes, une crevette et un poulpe, des milliers de poissons, des chats, des oiseaux et des centaines de coquillages et un escargot en devenir. C’est lors de l’exposition « de l’air » que l’on m’a fait remarquer le côté animal du coquillage.

Je réfléchis encore à la place de l’animal dans mon travail. Les 1ers que j’ai faits et qui sont à l’origine d’une idée qui prend racine dans ma tête depuis une dizaine d’années déjà, m’ont interpellé pour leur côté en voie d’extinction. Les suivants sont issus de mes observations ou d’hybridation entre mon imaginaire et les fiches du WWF que j’ai toutes eues, et conserver depuis l’enfance.

Concernant les oiseaux et les poissons qui sont fort présents dans mon travail depuis un an maintenant, c’est l’ambiguïté proie / prédateur qu’ils entretiennent avec l’humain qui m’intéresse.

 

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