Nous les arbres et les naïfs.

Nous les arbres.

Nous les arbres. Luis Zerbini

Je viens de voir l’exposition « Nous les arbres « . C’était vraiment magnifique.

Il y a longtemps que je n’avais pas vu une telle expo et j’ai adoré !!!

Des estampes, du bonheur.

Déjà cette exposition me prend par les sentiments parce-que la première chose que j’ai vue, ce ne sont pas les immenses panneaux peints du centre de la pièce (que j ai trouvé extraordinaires) mais la série d’estampes qui en fat le tour :

Des empreintes de végétaux, en grand format, sur fond coloré.

Je me suis aussi amusée à reconnaître les plantes qui y étaient représentées. Beaucoup sont dans mon jardin. Tout comme celles des grandes peintures…

Luis Zerbini

Je ne l’aurais jamais cru, mais ces deux séries qui m’ont tant impressionnée sont du même artiste ! Luiz Zerbinis. Quelle découverte !

Ses grands panneaux représentent des jingles urbaines. Les peintures font environ 3 m sur 3 et sont très colorées.

La couleur unifie les différents éléments représentés. En conséquence, c’est seulement après observation qu’on prend conscience qu il s agit d un paysage urbain. Tout y est fondu dans une végétation à la fois frêle et contenue et envahissante. Bref,j’adore ! Aussi bien mon jardin que mes gravures, on a du fil à retordre.

Nous sommes des arbres

De belles pépites dans le reste de l’expo _ je pense aux encres de Marcos Ortiz , aux peintures d’Alex Cerveny_ mais qui m’ont moins marquée.

Disons plutôt que j’ai eu plaisir à les admirer mais n’ai pas éprouvé le choc esthétique précédemment évoqué.

En dehors des nombreuses pistes à explorer pour aller plus loin dans mes installations et mon utilisation du papier découpé, j’ai trouvé très intéressant tous les reportages sur le lien entre l’homme et les arbres et celui entre la déforestation et la culture.

Thème qu j’ai déjà abordé à travers Utopia mais aussi avec « Nous sommes tous braconniers ».


Les grands maîtres naïfs.

les maîtres naïfs

Dimanche j ai visité l’exposition des maîtres naïfs au musée Maillol. J’ai aimé le terme de « primitifs modernes » qui leur est parfois attiré.

J ai eu l’occasion de revoir les bouquets de Séraphine et de découvrir Camille Bombois.

Nature morte au homard, Camille Bombois, 1932. 65,5 x 81 cm

Les tables magnétiques.

Je me suis aussi beaucoup intéressée à leur traitement des natures mortes. L’exposition en présentait une vingtaine dont beaucoup de bouquets de fleurs. Mais ce sont bien les tables qui m’ont intéressée. Je les ai trouvées décoratives et vivantes. Et bien qu’elles soient plus colorées que les « natures silencieuses » hollandaises, j’y ai retrouvé le je ne sais quoi qui me plait tant chez les maîtres flamands.

La mer toujours recommencée.

Une chapitre entier de l’exposition était consacré à la représentation de la mer. Donc de l’eau. Sujet qui me passionne entre tout un tas d’autres choses. C’est l’estampe japonaise, découverte par l’intermédiaire de Martine Lafon, qui a fait naître cette passion pour la représentation de la pluie d’abord, puis de l’eau.

J’ai eu la joie de découvrir les œuvres de Dominique Peyronnet, dont les paysages dégagent la simplicité japonaise : autrement dit : l’essentiel.

Dominique Peyronnet, Orage sur la digue, 1932. 53 x 81 cm.

Montfermeil, 15 octobre 2019

Pour en savoir un peu plus sur ces expos.

Nous les arbres.

Les grands maîtres naïfs.

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