Petite virée parisienne.

Mercredi, je suis super motivée je décide d’aller au cours d’encadrement coûte que coûte puis de retourner au japonais, malgré les grèves. Après moult aventures je suis arrivée à Saint Lazare.
J’ai longtemps tourné en rond à la recherche d’un moyen de transport fonctionnel. J’ai repris des forces autour d’une galette des rois puis ai abandonné.  Le temps d’arriver à l’encadrement le cours serait fini puis je serais trop loin pour le japonais. J’ai envisagé de rentrer chez moi, mais ce n’était plus possible.

Alors je suis allée à la fondation Jacquemart André voir la collection Alana. J’hésite toujours à y aller car chaque fois les expositions me font envie et chaque fois je suis déçue. Mais là, j’ai adoré !

La collection Alana

Vierge et Ange de l’Annociation. Nardo di Cione. vers 1350-55

Dès l’entrée un petit diptyque de l’annonciation d’une extraordinaire finesse. J’ai adoré la première partie de l’expo (fin Moyen Âge et début Renaissance). En plus c’est tout ce que j’ai vu avec mes élèves au premier trimestre ! J’ai beaucoup aimé la représentation de l’exorcisme d’un démon caché dans la statue d’une Vierge à l’enfant.

Ayant  du temps à tuer, j’en ai profité pour bien regarder toute la collection permanente. Et quelle bonheur de découvrir Saint Georges terrassant le dragon de Paolo Uccello. Un de mes tableaux préférés. Mais un peu déçue car je le trouvais mieux en photo qu’en vrai.

Dans chaque musée parisien où je vais régulièrement, j’ai mes habitudes. Ici, c’est de m’allonger sur le gros pouffe en velours rouge pour contempler le plafond peint. Plaisir possible uniquement à la fermeture quand les salles se vident.

Musée Montmartre

Le lendemain, j’ai marché 18 km pour voir toutes quasiment toutes les expos que je souhaitais. Le matin, musée Montmartre pour la collection Weisman.

Ce n’est à priori pas une époque qui m’intéresse mais j’y suis allée par curiosité et j’ai adoré. La première salle de l’exposition est consacrée aux peintures du chat noir et il y a la première enseigne qui en plus d’être fort sympathique crée un superbe jeu d’ombre. Chaque fois que je vais dans ce musée, ça me donne envie de faire du théâtre d’ombre… 

Cette expo m’a permis de découvrir un peu plus en profondeur le travail de Suzanne Valadon dont je connaissais plus la vie et l’atelier que son travail artistique. Son atelier est un endroit que je ne me lasse pas de revoir.

Félix Fénéon, à l’orangerie.

Sandwich en main, et toujours pas de pluie à l’horizon, direction l’orangerie pour découvrir Felix Fénéon. Encore une très belle exposition.  J’ai eu le plaisir de voir des Matisse et de découvrir le travail de Signac que je ne connaissais que par les livres et qui est bien mieux en vrai ! Malheureusement, un de mes tableaux préférés, la chasse de Derain, n’est plus exposé là-bas.  Après avoir été dans une exposition temporaire à Beaubourg, je ne sais pas où il est passé.

Un dimanche, Paul Signac.

Vernissage

Les visites se sont achevées sous la pluie par le vernissage de « dyptique éphémère » à la fondation Taylor et celui de la galerie de l’échiquier.  Un vrai plaisir de voir de si belles gravures. Plusieurs graveurs (Gendre Bergère et Hélène Habbot Bautista) étaient dans la citation de grandes peintures de l’histoire de l’art. Ça m’a vraiment intéressé de voir leur approche puisqu’en ce moment je réinterprète des tableaux de Matisse en gravure.
Et il y avait aussi la série souvenir du Japon, burin d‘Isabelle Moutet, qui m’a effectivement rappelé des souvenirs.

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