Bagage oppressant.

100,00 

Cette gravure représente ma chambre au Japon. 

J’y ai vécu un mois pour ré-apprendre la gravure.

Mon immersion japonaise fut éprouvante. 

Mon maître était comme cette chambre autoritaire et froid. 

Il m’a fait reprendre tout ce que je savais. 

Le soir, je rentrais dans mon huit-clos. 

Mes seuls compagnons étaient :

  • mon matelas posé au ras du sol, 
  • cette bibliothèque géante 

Isolée, les livres d’art me réconfortaient. 

Je retrouvais des artistes occidentaux dépeints en Japonais. 

Cette bibliothèque fut mon protecteur et un monstre. 

Au début, je me suis sentie écrasée sous le poids de la culture. 

La culture japonaise que j’avais idéalisée. 

La culture occidentale qui nourrissait mes exigences démesurées. 

Puis, j’ai fini par me libérer et retrouver l’inspiration en fusionnant les deux. 

Et vous, quel est votre bagage oppressant ?

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Bagage oppressant, pointe-sèche de Laura Loriers.

Titre : Nuit III ( Bagage oppressant)

Artiste : Laura Loriers dit le Graveur Fou.

Date de création : 2019

Thème : portrait, japon, bibliothèque, livres.

Style : art figuratif,

 

Informations techniques de l’estampe :

Technique : pointe-sèche, gaufrage et chine collé.

Format papier : 46.5*33 cm cm

Format image : 36 x 30 cm

Support : papier

Nombre d’exemplaires : 1

Système d’accrochage : non inclus.
Système d’accrochage conseillé : cadre 50*40 cm, baguette noir et passe-partout.

 

Selon les codes de l’estampes :

 

Chaque estampe est signée, numérotée et datée sous l'image et au crayon à papier. Les papiers sont coupés au coupe-papier afin de conserver les franges (l'aspect déchiré ) caractéristique des estampes d'art et si cher aux amateurs de gravures  et de bibliophilie.

 

Numéro dans l’édition, à gauche sous l’image.
Titre, au centre, sous l’image.
Signé et daté à droite, sous l’image.

 

Quelques mots sur l'artiste.

Diplômée des Beaux-arts et passionnée de gravure Laura Loriers a beaucoup voyagé dans le but d’enrichir sa technique. C’est lors d’une résidence au Japon qu’elle prend le pseudonyme du Graveur Fou et décide de promouvoir l’estampe et l’histoire de l’art au près du plus grand nombre. A travers son travail, elle véhicule des valeurs qui lui sont chères : la générosité, le partage et l'authenticité.