L’ennemie imaginaire.

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Suzanne la déteste autant que son fils l’aime.
Depuis qu’elle l’a rencontrée,
elle ne supporte pas cette veuve excentrique
qui s’est immiscée dans sa famille pour lui voler son petit.
Est-ce à cause de son passé amoureux ?

Son défunt mari était un marchand d’art hautain vis-à-vis de ses créations.
Non, il y a aussi son arrogance, sa façon de se mettre constamment en avant.
Elle se souvient encore de leur première rencontre,
Lucie avait déclaré :
“ Une voyante m’a prédit que j’épouserai un des plus grands hommes de France. Il s’appellera `Maurice ».
Puis elle s’était vantée d’avoir sauvé son fils de l’alcoolisme.
Un comble !

Quoi qu’il en soit, Suzanne ne veut pas laisser paraître son animosité.
Elle peint le portrait de Lucie avec une grande tendresse.
Après tout, en tant qu’artiste, c’est la fragilité des femmes qui l’intéresse.
Et face à son pinceau, Lucie dévoile une vulnérabilité inattendue.
Suzanne ne peut alors qu’admettre l’évidence :
cette femme aime sincèrement son fils.
Alors, à quoi bon la détester ?
Surtout que Maurice a déjà avoué :
“Je n’aime que trois femmes : Jeanne d’art, ma mère et ma femme”.

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L’ennemie imaginaire, linogravure de Laura Loriers alias Le Graveur Fou.

Titre : L’ennemie imaginaire.

(En tête-à-tête avec Suzanne Valadon XXI)

Artiste : Laura Loriers dit le Graveur Fou.

Date de création : 2022

Thème : Histoire de l’art, Suzanne Valadon, portrait, femme

Œuvre référence : Portrait de Mme Maurice Utrillo, 1937, de Suzanne Valadon.

Style : art figuratif,

 

Informations techniques de l’estampe :

Technique : linogravure.

Format gravure : 10 x 10 cm

Format estampe : 20 x 15 cm

Couleur  dominante : noir vignette de Charbonnel.

Support : papier Hahnemühle 150g/m2

Nombre d’exemplaires : 10

Système d’accrochage : non inclus.
Système d’accrochage conseillé : cadre photo 20×15 cm, baguette noir.

 

Selon les codes de l’estampes :

 

Chaque estampe est signée, numérotée et datée sous l'image et au crayon à papier. Les papiers sont coupés au coupe-papier afin de conserver les franges (l'aspect déchiré ) caractéristique des estampes d'art et si cher aux amateurs de gravures  et de bibliophilie.

 

Numéro dans l’édition, à gauche sous l’image.
Titre, au centre, sous l’image.
Signé et daté à droite, sous l’image.

 

 

En tête-à-tête avec Suzanne Valadon.

Son atelier, rue Cortot dans le quartier de Montmartre à Paris est un de mes endroits préférés. C'est sûrement ce qui m'a conduite à vouloir travailler sur Suzanne Valadon. Réinterpréter la peinture en linogravure et ainsi créer un dialogue avec l'artiste du passé puis interroger. Suzanne Valadon était fort connue de son vivant. Pourquoi fut-elle oublier dès le jour de sa mort ? Parce-qu'elle était femme où montrait une réalité trop crue pour être acceptée ? A l'origine, la gravure était un art de diffusion qui permettait aux peintres d'être connus à l'étranger. Avec mes gouges, je désire m'encrer dans cette tradition et contribuer à lui restituer la place qui lui est due.      

Quelques mots sur l'artiste.

Diplômée des Beaux-arts et passionnée de gravure Laura Loriers a beaucoup voyagé dans le but d’enrichir sa technique. C’est lors d’une résidence au Japon qu’elle prend le pseudonyme du Graveur Fou et décide de promouvoir l’estampe et l’histoire de l’art au près du plus grand nombre. A travers son travail, elle véhicule des valeurs qui lui sont chères : la générosité, le partage et l'authenticité.