Retrouver sa dignité.

80,00 

Jessie rêve de liberté, 

En quittant son village pour monter sur scène

elle ne se doutait pas 

qu’elle finirait sur la Seine

au bord de ce paquebot défraîchi. 

Il fait office de cabaret bon marché

pour les travailleurs invisibles des environs.

Livreurs, serveurs, balayeurs, 

s’y pressent pour décompresser. 

Ici pas de fioritures, 

La mise en scène est minimaliste.

Les corps se dévoilent sans fard. 

Jamais elle n’aurait pensé vivre ça. 

Jessie a toujours détesté son corps, 

Elle qui voulait être reconnue

pour son art, son esprit et la justesse de son jeu, 

la voilà réduite à son apparence. 

Son physique fait fantasmer 

et lui permet de nourrir son foyer 

Alors comme tout les soirs, 

elle ravale sa salive, 

ferme les yeux pour oublier

qu’elle gagne sa vie en vendant sa beauté. 

Elle ferme les yeux 

pour oublier ses préjugés

Ils n’auront pas sa dignité. 

Ce soir, elle va briller et assumer sa liberté.

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Retrouver sa dignité, linogravure de Laura Loriers alias Le Graveur Fou.

Titre : Retrouver sa dignité.

(En tête-à-tête avec Suzanne Valadon X.)

Artiste : Laura Loriers dit le Graveur Fou.

Date de création : 2022

Thème : Histoire de l’art, Suzanne Valadon, portrait

Œuvre référence : Femme nue à la draperie, 1919 de Suzanne Valadon.

Style : art figuratif,

 

Informations techniques de l’estampe :

Technique : linogravure.

Format gravure : 10 x 10 cm

Format estampe : 20 x 15 cm

Couleur  dominante : noir vignette de Charbonnel.

Support : papier Hahnemühle 230g/m2

Nombre d’exemplaires : 10

Système d’accrochage : non inclus.
Système d’accrochage conseillé : cadre photo 20×15 cm, baguette noir.

 

Selon les codes de l’estampes :

 

Chaque estampe est signée, numérotée et datée sous l'image et au crayon à papier. Les papiers sont coupés au coupe-papier afin de conserver les franges (l'aspect déchiré ) caractéristique des estampes d'art et si cher aux amateurs de gravures  et de bibliophilie.

 

Numéro dans l’édition, à gauche sous l’image.
Titre, au centre, sous l’image.
Signé et daté à droite, sous l’image.

 

 

En tête-à-tête avec Suzanne Valadon.

Son atelier, rue Cortot dans le quartier de Montmartre à Paris est un de mes endroits préférés. C'est sûrement ce qui m'a conduite à vouloir travailler sur Suzanne Valadon. Réinterpréter la peinture en linogravure et ainsi créer un dialogue avec l'artiste du passé puis interroger. Suzanne Valadon était fort connue de son vivant. Pourquoi fut-elle oublier dès le jour de sa mort ? Parce-qu'elle était femme où montrait une réalité trop crue pour être acceptée ? A l'origine, la gravure était un art de diffusion qui permettait aux peintres d'être connus à l'étranger. Avec mes gouges, je désire m'encrer dans cette tradition et contribuer à lui restituer la place qui lui est due.      

Quelques mots sur l'artiste.

Diplômée des Beaux-arts et passionnée de gravure Laura Loriers a beaucoup voyagé dans le but d’enrichir sa technique. C’est lors d’une résidence au Japon qu’elle prend le pseudonyme du Graveur Fou et décide de promouvoir l’estampe et l’histoire de l’art au près du plus grand nombre. A travers son travail, elle véhicule des valeurs qui lui sont chères : la générosité, le partage et l'authenticité.