Réussir au féminin

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Mauricia savoure l’instant. 

En prenant la pose chez son amie Suzanne, 

le film de sa vie défile dans sa tête. 

C’est l’histoire d’une fille qui s’ennuyait au fond de sa province et

qui décide de vivre libre. 

Pour cela, elle rejoint Paris sur un coup de tête, 

D’autres diront une intuition féminine. 

Elle prend tous les risques, s’adonne aux cascades et au cirque.

Puis règne sur les Folies Bergères. 

Son passé tumultueux fait les choux-gras de l’époque. 

Une femme peut-elle prétendre choisir sa vie ? 

Gustave Coquiot, le célèbre critique d’art

tombe sous le charme de cette aventurière. 

Grâce à lui, elle pénètre le milieu des étoiles. 

Elle quitte ses habits bon marché pour les robes de couturier.

Puis les vêtements haute couture pour les habits du pouvoir. 

En devenant une des premières femmes maires en France, elle fait l’Histoire. 

Ses 19 années au pouvoir laissent un souvenir attendrissant. 

D’ailleurs, si vous observez finement son portrait, vous remarquerez que les paillettes n’ont pas glacé son cœur.

Mauricia a toujours redistribué sa réussite. 

Elle s’est engagée pour défendre ses aspirations. 

En somme, elle réussit au féminin. 

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Réussir au féminin, linogravure de Laura Loriers alias Le Graveur Fou.

Titre : Réussir au féminin.

(En tête-à-tête avec Suzanne Valadon IX.)

Artiste : Laura Loriers dit le Graveur Fou.

Date de création : 2022

Thème : Histoire de l’art, Suzanne Valadon, portrait

Œuvre référence : Portrait de Mauricia Coquiot, 1915, de Suzanne Valadon.

Style : art figuratif,

 

Informations techniques de l’estampe :

Technique : linogravure.

Format gravure : 20 x 10 cm

Format estampe : 30 x 20 cm

Couleur  dominante : noir vignette de Charbonnel.

Support : papier Hahnemühle 230g/m2

Nombre d’exemplaires : 10

Système d’accrochage : non inclus.
Système d’accrochage conseillé : cadre photo 30×20 cm, baguette noir.

 

Selon les codes de l’estampes :

 

Chaque estampe est signée, numérotée et datée sous l'image et au crayon à papier. Les papiers sont coupés au coupe-papier afin de conserver les franges (l'aspect déchiré ) caractéristique des estampes d'art et si cher aux amateurs de gravures  et de bibliophilie.

 

Numéro dans l’édition, à gauche sous l’image.
Titre, au centre, sous l’image.
Signé et daté à droite, sous l’image.

 

 

En tête-à-tête avec Suzanne Valadon.

Son atelier, rue Cortot dans le quartier de Montmartre à Paris est un de mes endroits préférés. C'est sûrement ce qui m'a conduite à vouloir travailler sur Suzanne Valadon. Réinterpréter la peinture en linogravure et ainsi créer un dialogue avec l'artiste du passé puis interroger. Suzanne Valadon était fort connue de son vivant. Pourquoi fut-elle oublier dès le jour de sa mort ? Parce-qu'elle était femme où montrait une réalité trop crue pour être acceptée ? A l'origine, la gravure était un art de diffusion qui permettait aux peintres d'être connus à l'étranger. Avec mes gouges, je désire m'encrer dans cette tradition et contribuer à lui restituer la place qui lui est due.      

Quelques mots sur l'artiste.

Diplômée des Beaux-arts et passionnée de gravure Laura Loriers a beaucoup voyagé dans le but d’enrichir sa technique. C’est lors d’une résidence au Japon qu’elle prend le pseudonyme du Graveur Fou et décide de promouvoir l’estampe et l’histoire de l’art au près du plus grand nombre. A travers son travail, elle véhicule des valeurs qui lui sont chères : la générosité, le partage et l'authenticité.