24 Août Tout tout tout, vous saurez tout sur le metro.
Du moins vous en saurez autant que j’en aurais découvert…
1ere étape : payer son transport.
J’ai une carte suica. Tu mets de l’argent dessus (pas de minimum) et chaque fois que tu entres, sors, fait un changement ça le déduit de ton compte. Sur les applis de transport on t’indique le prix du trajet. Tu ne peux pas frauder mais tu ne peux pas non plus te retrouver coincée entre le tourniquet et la porte à te demander si rentrer le ventre sera suffisant pour passer, si ta mini jupe est suffisamment longue pour ramper sous la porte ou tes talons suffisamment solides pour sauter au dessus… non à chaque portique il y a au minimum 1 employé, même la nuit. Et au moindre problème ou truc louche, il intervient pour t’aider ou régulariser la situation.
2 ème étape : bien se tenir.
Le métro est très propre (à Tokyo, ils y passent l’aspirateur !). D’ailleurs à l’entrée du métro on met à ta disposition un guide du savoir vivre dans le métro. Par exemple il est interdit de manger. Ça c’est dur car j’achète mon petit-déjeuner juste à l’entrée du métro et après je dois le garder au moins une demie heure sur les genoux sans pouvoir y toucher…
3 ème étape : S’orienter dans le métro.
Pour qui sait s’orienter dans le métro parisien, pas de grandes difficultés. C’est même plus simple car les stations sont, en plus de leur nom, numérotées par ordre croissant et les lignes identifiées par des lettres donc il suffit de savoir que tu es en M20 et que tu vas en M22 pour trouver dans quel sens aller… et puis c’est très bien indiqué. Par contre, attention d’être sur la bonne ligne. Il peut y avoir 3 km entre 2 stations du même nom !
En gris clair, la station précédente. Au centre, là où tu es. A droite, la prochaine station. La flèche indique aussi le sens de le marche du train. Pas besoin de te farcir tout le quai pour trouver le panneau « avant du train ».
Ecris en japonais, coréen et anglais, les stations. Là pas de nouveauté. Coté pratique, à chaque arrêt un schéma indique le wagon où tu te trouves et où sont situées les sorties par rapport à toi. L’écran d’à côté indique toutes les correspondances de la station.
4 ème étape : circuler dans le métro.
Les japonais font la queue, que ce soit pour monter dans le wagon ou prendre l’escalator !
Ensuite le sol est fléché, chaque direction à sa voie et gare à toi si tu es en contre sens.
5eme étape : un métro blindé ?
Pour l’instant je n’ai eu le droit qu’à une fois où c’était encombré. Heure de pointe, équivalent de la ligne 13 mais les gens restent polis. Par contre on apprécie le coté galant :
En semaine de 7 h 30 à 9 h 30, un wagon réservé pour les femmes, enfant jusqu’à 10 ans et personnes handicapées.
Architecture d’un wagon.
Les wagons sont plus larges et plus longs que les nôtres. Les fauteuils (vachement moelleux) sont disposés tout le long des parois et au dessus il y a l’emplacement pour poser ton sac. Pas de barre au milieu sur laquelle tout le monde s’agglutine, bouche l’entrée et laisse le couloir vide. Ici des poignées sont partout…
La carte Suica semble fonctionner pour tous les transports en communs (du moins jusqu’à présent) sauf le Shinkansen car là ce sont des tarifs très élevés. D’ailleurs les transports coûtent chers en général. J’ai découvert un truc sympathique. Quand tu prends sur des distances plus longues (sorties de villes), équivalent de rer ou ter tu peux soit prendre le métro soit prendre l’express qui ne dessert que les principaux arrêts mais surtout où tu es sûr de pouvoir t’asseoir car… tu payes le siège. Au début on a pas trop fait attention, on a simplement vu qu’il partait plus tôt que l’autre. Et en plus on était bien installée. Quand on a vu le contrôleur arriver, on s’est dit « aaahhh…. » mais non. Il n’a même pas demandé à voir nos billets parce que c’est évident qu’ici on ne fraude pas. Il nous a juste donné le prix des sièges sur lesquels on s’était assise, on a payé et fin. Alors le siège côute quasiment aussi cher que le prix du voyage…
Mais comment va-t-on monter ?
Magie !!!!
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