Une journée à l’atelier.

Tiroirs du passé.

Tête de bélier. Huile sur velours, marouflé sur carton.
2004. 65 x 50 cm.

La semaine dernière, Tom est venu deux jours. Nous avons continué de ranger les tiroirs où je stocke mes œuvres. Ils nous restaient les 2 tiroirs « avant les Beaux-Arts ».

Je n’ai pas récupéré de place mais c’était émouvant de redécouvrir mes tous premiers travaux. Quand j’étais lycéenne, je passais tous les étés à reproduire des livres de dessin.

  • Ensuite il y avait le dossier que j’ai présenté au bac.
  • Des peintures réalisées lors de mon séjour en Chine.
  • Mes travaux de fac.
  • Les cours d’arts plastiques lorsque j’ai étudié au Canada.
  • Tous les modèles vivants de Mod’art.

Et franchement c’était pas mal. Pas très intéressant. Pas très recherché. Mais y avait de l’idée. Et surtout j’ai travaillé constamment.

Tom a récupéré (prêt à durée indéterminée) une huile sur velours, présentée au bac.

Première gravure.

Ma toute première pointe sèche. 2007

J’ai aussi retrouvé ma toute première gravure ! On avait un document que j’avais trouvé assez inintéressant. A partir de là il fallait travailler sur la notion d’écho. J’ai utilisé la décharge. Mise à part l’image, je trouve que le sujet était intéressant, car d’entrée de jeu, sans en avoir conscience, j’explorais cette notion d’original multiple et de multiple unique.

Réorganisation coin gravure.

Nous avons ensuite réadapté l’organisation du petit matériel de l’atelier. Cela, parce-que lors du précédent aménagement j’avais prévu un coin spécialement pour les 10×10. Mais je ne les travaille que rarement à l’atelier (ils sont plutôt dans mon sac à main). Et, quand je suis à l’atelier, je m’accroche à ma table à dessin. Bref, il résultait de se changement, que les outils de gravure étaient loin de moi et qu’à portée de main, il n’y avait que des choses que je n’utilisais pas.

Un atelier vivant.

Je suis vraiment heureuse de ce rangement. L’atelier évolue lentement mais chaque jour. Comme un être vivant. Et lui et moi sommes de plus en plus en harmonie.

Aujourd’hui Tom s’occupe de rajouter du lino au sol. Quand je trouve des chutes abandonnées ou pas chères je les mets petit à petit au sol. Pas tant pour l’esthétique que pour le psychologique : c’est ma façon de dire à l’ennemi :

Attention je prends possession du lieu !

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